Population carribéenne en route vers leur lieu de culte. Cette peinture illustre la foi des Antillais, qui rendent grâce au ciel, même dans la plus humble des chapelles. Ce Dimanche de 1920 comme tous les dimanches en Martinique, les habitants se rendent à l’église de leur commune ou leur village. Sur le chemin, se joignent, hommes, femmes, jeunes, vieux, riches et pauvres, tous sont au rendez-vous. Dimanche ! Jour de prière et jour de fête, dans chaque foyer, tout est déjà prêt pour qu’à leur retour, les familles puissent continuer la célébration dans la bonne humeur autour d’un bon repas. Pour l’occasion, les meilleurs plats sont préparés : poissons ou cochons accompagnés de riz, haricots rouges ou légumes locaux tels que l’igname. Si certains habitants s’habillaient luxueusement, même le plus modeste des agriculteurs avait son habit du dimanche pour louer le Seigneur.